10 février 2003

joann sfar, lewis trondheim et andreas, la carte majeure

[cette critique est parue originellement sur le site bdparadisio]

Andreas sauve tout. Dessin, découpage, rythme, tout est parfait. Un régal. Pour le scénario, l'histoire explique certains aspects d'Armageddon (amusant de voir le mage Gilberto "transplaner" entre les deux albums), mais le tout, passé les confettis, manque un peu de substance. Les gags, qui sont le ressort principal de ce récit sans grande intrigue, doivent souvent beaucoup aux découpages inventifs d'Andreas (voir la scène hilarante chez les moines qui imitent tout ce que Marvin Rouge fait). Et puis Terra Amata en morceaux est un univers absurde et fantastique à exploiter.

Tout cela est bien agréable à lire mais un brin léger côté scénario. Étirerait-on la sauce? Allez, messieurs les auteurs, personne ne vous oblige à faire vraiment 300 tomes (plus les Monsters! on n'en sortira jamais!) La qualité d'abord, s'il vous plaît!